Clap de fin sur le 17ème Festival du Film Panafricain de Cannes
Ecouter
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Par Lise-Marie Ranner-Luxin
L’édition 2020 du #Festival International du Film #Panafricain, bouleversé dans son organisation, s’est quand même tenue du 23 au 28 octobre à #Cannes et était fière de soutenir la #culture et le #cinéma malgré les conditions sanitaires et un couvre-feu. 60 films en compétition venant de 30 pays sur les 5 continents, ont été projetés et 9 #DikaloAwards ont été remis par un jury entièrement féminin.
Un festival hors normes
Le Festival qui se voulait une belle vitrine pour le cinéma africain avec ses conférences, cafés littéraires, expositions, networking a tenu ses promesses, mais a dû s’adapter avec les annonces gouvernementales liées au coronavirus. L’ambiance avait forcément changé, à commencer par le fameux dîner de Gala, déplacé à 17h le 24 octobre au lieu de 20h à l’Hôtel Martinez.
L’Université de McGill au Canada a organisé une discussion virtuelle à laquelle a pris part Alison Duke, la réalisatrice du film Promise Me. Le film qui a retenu l’attention des festivaliers est Matarès, film algérien de Rachid Benhadj, élu Meilleur film et la très jeune actrice Doriane Yohoo incarnant le personnage de Mona a été élue Meilleure actrice.
Matarès, deux adolescents qui se font la guerre
Meilleur long métrage, Matarès c’est l’histoire de Mona, une Ivoirienne de 8 ans qui a fui la Côte d’Ivoire, et qui s’installe avec sa mère à Tipasa, une ville côtière algérienne connue pour ses ruines romaines Matares. Pour payer le passeur qui l’emmènera en Italie voir son père, Mona vend des fleurs aux touristes. Malheureusement, les ruines romaines de Matares appartiennent à Saïd, un Algérien âgé de 10 ans qui vend à son tour des fleurs. Un sentiment de haine va naître dans le cœur du garçon qui fera la guerre à Mona.
Un Dikalo Award de la Paix pour Blaise Mendjiwa
Le réalisateur Blaise Mendjiwa qui nous a fait vivre ce festival à travers son compte Facebook était en compétions avec deux films, Le Monde racisé du cinéma français et La vraie histoire du Zouk. C’est pour le premier qu’il a été récompensé d’un Dikalo Award de la Paix. Heureux et ému, il a tenu a remercié le président du Festival Basile Ngangue et Ebelle Ngangue la Directrice générale ainsi que Yohan et tout le reste de l’équipe.
Ecouter le podcast de Blaise Mandjiwa sur le scandale du #Chlordécone aux #Antilles
Le Palmarès complet
MEILLEUR LONG MÉTRAGE FICTION / MEILLEUR LONGUEUR FICTION
MATARES de / par Rachid Benhadj (Algérie / Algérie)
MEILLEUR DOCUMENTAIRE LONG METRAGE / MEILLEUR FEATURE LENTGH DOCUMENTAIRE
MAASAI REMIX de / par Ron Mulvihill (Tanzanie / Tanzanie)
MEILLEUR COURT METRAGE DOCUMENTAIRE / MEILLEUR DOCUMENTAIRE COURT-FILM
SUN OF SOIL de / par Joe Penney (USA)
MEILLEUR COURT METRAGE FICTION / MEILLEURE FICTION DE COURT-métrage
DIVINE419 – HAWKERS HUSTLE de / par Johannes Krug (Ghana)
ACTRICE MEILLEURE / MEILLEURE ACTRICE
DORIAN YOHOO pour le rôle de (dans le rôle de) ‘MONA’ dans / in MATARES de / par Rachid Benhadj
MEILLEUR ACTEUR / MEILLEUR ACTEUR
JOHN TIJANI pour le rôle de (in the role of) ‘HONEST’ dans / in BIG MAN WAHALA de / by Daniel Adjokatcher
MENTION SPECIALE DU JURY LONG METRAGE FICTION / MENTION SPÉCIALE DU JURY POUR LA FICTION DE LA LONGUEUR DU FILM
GOLD COAST LOUNGE de / par PASCAL AKA (Ghana)
MENTION SPECIALE DU JURY LONG METRAGE DOCUMENTAIRE / MENTION SPECIALE DU JURY POUR LE DOCUMENTAIRE FEATURE LENTGH
FATHALLAH TV de / by WIDED ZOGHLAMI (Tunisie-Tunisie / Belgique-Belgique)
DÉVELOPPEMENT DIKALO DE LA PAIX NORD SUD
LE MONDE RACISE DU CINEMA FRANÇAIS, LE TALENT N’A PAS DE COULEUR de Blaise Mendjiwa (France)