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Un détenu maintenu en isolement pendant 1 an pour refus de couper ses dreadlocks

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Par la Rédaction

Eric S. McGill Jr, un jeune homme de 27 ans originaire de Pennsylvanie, aurait été placé en isolement dans la prison du comté pendant plus d’un an pour avoir refusé de couper ses locks en raison de ses croyances religieuses. Il souffre depuis lors de crises d’angoisse qui auraient été déclenchées par son expérience en prison, selon le procès qu’il a intenté.

Dans la plainte déposée par McGill en octobre dernier, il affirme que trois administrateurs de la prison du comté de Lebanon « ont entravé son droit au libre exercice de la religion sans but pénologique légitime » lorsqu’ils l’ont maintenu en isolement parce qu’il ne voulait pas couper ses dreadlocks.

Un ensemble d’avocats a récemment produit une plainte modifiée, expliquant qu’elle a entraîné une détérioration de la santé mentale de McGill et des crises d’anxiété 2 à 3 fois par semaine. La plainte vise à obtenir une ordonnance de placement de McGill dans la population générale de la prison et réclame également des dommages et intérêts.

Entre-temps, le comté a répondu qu’il avait une politique concernant les coiffures des détenus pour « assurer la sécurité et la propreté » car de longues dreadlocks pouvaient être utilisées pour cacher la contrebande.

Le système pénitentiaire de l’État a modifié sa politique de toilettage des détenus en 2016, autorisant la fouille de toute longueur de cheveux et de dreadlocks au moyen d’un détecteur de métaux portatif. La prison du comté n’applique cependant pas ces règles.

McGill, qui est un adepte de la religion rastafarienne, refuse de se couper les cheveux car il croit que son esprit vit à travers ses dreadlocks et qu’il perdrait la force et l’essence nécessaires au passage dans l’au-delà s’il les coupait.

En raison de son isolement, il ne dispose que d’une heure devant sa cellule dans l’unité de logement de sécurité, cinq jours par semaine, entre minuit et 2 heures du matin. C’est le seul moment où il est autorisé à appeler sa famille.

McGill doit être jugé fin mars dans le cadre d’une affaire de fusillade en janvier 2019. Il fait face à plusieurs chefs d’accusation de tentative d’homicide, de voies de fait graves et d’autres crimes après avoir prétendument tiré sur quatre personnes et les avoir blessées.

Source : https://www.blacknews.com/news/eric-mcgill-jr-inmate-solitary-confinement-wont-cut-locks/

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