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« Mignonnes » de Maïmouna Doucouré, prix de la meilleure réalisatrice Sundance, sur les écrans le 19 août

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Par la Rédaction

 

En 2017, Maïmouna Doucouré reçoit le « Global Filmmaking Award » pour le scénario de ce film. La réalisatrice avait déjà été primée lors de ce festival grâce à son court métrage Maman(s) qui lui a valu en 2016 le Prix du Jury. En février, elle est distinguée pour son premier long métrage Mignonnes, et reçoit le prix de la meilleure réalisatrice au Festival de Sundance. La cinéaste française était en lice dans la catégorie « fiction cinéma du monde » consacrée « aux talents émergents de la réalisation internationale offrant des nouveaux points de vue et des styles inventifs ».

 

 

Entre traditions musulmanes et envie d’émancipation par la danse

Amy, jeune fille de 11 ans veut intégrer un groupe de filles populaires de son école baptisé « Les Mignonnes ». Elle doit alors en endosser les codes, qui passent par la danse, les tenues vestimentaires osées, la drague de garçons et autres préoccupations de jeunes filles collégiennes. Ce qui pourrait ressembler à un teen movie américain de prime abord par le pitch n’en est en fait rien. Car Amy est issue d’un milieu où les traditions musulmanes et culturelles sont très fortes. Comme lui répète sa grande tante, son dessein sera de se marier et de combler son mari avant tout. Difficile pour Amy de se projeter dans ce futur archaïque quand elle voit la souffrance de sa propre mère, obligée d’accepter contre son gré la nouvelle polygamie de son mari.

 

Comment se forger une identité lorsqu’on vit entre deux mondes ?

 

https://www.youtube.com/watch?v=1LgnREDhvko&feature=youtu.be

 

 

« J’ai recueilli les témoignages d’une centaine de jeunes filles au même profil qu’Amy. Elles m’ont toutes confiée, leurs doutes, leurs tiraillements, mais aussi leurs espoirs. Je me suis reconnue en chacune d’entre elles » confie Maïmouna Doucouré. Amy pourrait être notre petite sœur ou notre fille. Mieux encore la fillette que nous avons été un jour à se questionner autour des mêmes préoccupations : comment se forger une identité lorsqu’on vit entre deux mondes. Comment se rebeller contre sa famille, sans leur briser leurs rêves et projections ? Comment adopter les codes de la société, et surtout celles-ci, où l’hypersexualisation devient une nouvelle norme, sans se perdre ?

Maïmouna Doucouré en signant ici son premier long-métrage, confirme son talent salué dans les festivals à travers le monde.

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