Le collectif « La vérité pour Adama » dépose une série de plaintes pour diffamation
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Par la rédaction
Le collectif « La vérité pour Adam » a annoncé sur Facebook mercredi 10 juin qu’il a décidé de déposer plainte pour diffamation contre la leader du Rassemblement national Marine Le Pen, les journaliste de RMC Jean-Jacques Bourdin et Nicolas Poincaré, ainsi que des élus régionaux.
Plainte pour injures, diffamation, incitation à la haine et à la violence
Le collectif La vérité pour Adama a aussi décidé de porter plainte contre le président des élus régionaux RN en Bourgogne-Franche-Comté Julien Odoul, pour injures, diffamation, incitation à la haine et à la violence à l’encontre de personnes à raison de leur origine. Dans un « communiqué contre le racisme dans les médias » diffusé sur les réseaux sociaux, le collectif, fondé par les proches d’Adama Traoré afin d’obtenir justice pour sa mort survenue après une interpellation en juillet 2016, dénonce leurs « propos intolérables de ces derniers jours sur la famille Traoré ». Il dépose plainte contre Julien Odoul, qualifié de « raciste », car il « qualifie la famille Traoré de gang et de famille de délinquants et qui justifie la mort d’Adama en disant qu’il était une racaille ». Le collectif porte plainte pour diffamation contre « la raciste » Marine Le Pen, car elle « qualifie la famille Traoré de gang » et de « délinquants ».
Plaintes pour diffamation contre Jean-Jacques Bourdin et Nicolas Poincaré
Le collectif dépose également plainte contre les deux journalistes Jean-Jacques Bourdin et Nicolas Poincaré « pour diffamation à l’encontre d’Adama Traoré à qui ils ont attribué des faits de viol pour lesquels il n’a pourtant jamais été poursuivi et pour diffamation à l’encontre d’Assa Traoré, la sœur d’Adama, qu’ils accusent d’avoir exercé des pressions contre une victime pour qu’elle retire sa plainte. Assa Traoré n’a jamais été poursuivie ou même été auditionnée sur ces faits ».
« Nous demandons que ces personnes comparaissent devant un tribunal aux côtés du policier qui, lors d’un contrôle de personnes se rendant à un rassemblement organisé par le comité Vérité pour Adama le 22 juillet 2017, avait affirmé qu’Adama Traoré était un violeur. Ce policier sera jugé le 2 septembre 2020 devant le tribunal correctionnel de Bobigny », rappelle le collectif dans son communiqué.