George Clinton, le « Parrain du funk », gagne son procès en diffamation contre son éditeur
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La Rédaction.
C’est par un communiqué que le représentant du créateur de Parliament/Funkadélic et du P-Funk avec Bootsy Colins, George Clinton, grande inspiration des rappeurs West Coast et G-Funk dont Snoop Doggy Dogg, Ice Cube, Warren G et Shock G, a gagné son procès en diffamation intenté contre lui par l’éditeur de musique Armen Boladian. Un jury de Los Angeles a conclu à l’unanimité que Clinton qui vient de fêter son 80e anniversaire, n’avait pas diffamé l’éditeur qu’il accuse de vols de droits d’auteur dans son autobiographie sortie en 2014.
Un communiqué qui résume l’affaire
LOS ANGELES , Aug. 12, 2021 /PRNewswire/ — « Nolan Heimann, LLP est fier d’annoncer que George Clinton a rejeté un procès en diffamation intenté contre lui par Armen Boladian, éditeur de musique et propriétaire d’une maison de disques. Après un procès de deux semaines, un jury de Los Angeles a jugé à l’unanimité que 20 déclarations contenues dans l’autobiographie de Clinton n’étaient pas diffamatoires pour Boladian », dit le communiqué.
Clinton, auteur-compositeur-interprète légendaire de Parliament/Funkadelic et parrain du funk, accuse depuis des années Armen Boladian d’avoir volé les droits d’auteur de plusieurs de ses chansons les plus célèbres, dont « Atomic Dog », « Flashlight, One Nation Under a Groove » et « We Want the Funk (Tear the Roof Off) », par le biais de documents falsifiés, et de ne pas avoir payé correctement les artistes, et les deux hommes se sont souvent affrontés devant les tribunaux. »
« Personne ne devrait être interdit de partager l’histoire de sa vie, de son point de vue, simplement parce que cela peut dépeindre quelqu’un d’autre sous un jour peu flatteur. Surtout, comme l’a jugé le jury, lorsque George n’avait aucune raison de douter sérieusement de la véracité de ses déclarations. » Le verdict intervient quelques jours après la célébration du 80e anniversaire de George Clinton qui a annoncé qu’il sortait de sa retraite pour continuer à enregistrer et à tourner avec P-Funk, qui a récemment joué à Central Park à New York dans le cadre de sa célébration Summer Stage.
George Clinton accuse son éditeur de vols de droits d’auteurs
Pendant des années, Clinton a accusé Boladian d’avoir volé les droits d’auteur de plusieurs de ses chansons les plus célèbres, notamment « Atomic Dog », « Flashlight », « One Nation Under a Groove » et « We Want the Funk (Tear the Roof Off) » par des documents falsifiés.
Il y a près de 30 ans, un juge du tribunal de district des États-Unis a statué que Clinton n’avait pas signé le document utilisé par la société Boladian pour enregistrer ses droits auprès du Copyright Office. En 1995, Boladian a soumis une déclaration sous serment selon laquelle il avait en fait modifié la langue dans un accord écrit de 1982 avec Clinton et ajouté des chansons à l’accord, mais l’a fait en vertu de sa procuration.
Chose intéressante, pendant le procès, Clinton et son avocat, Jordan Susman et Margo Arnold, de Nolan and Heimann LLP, reprend la décision du tribunal de district de 1994 avec le jury, la déclaration de Boladian de 1995 et les déclarations sous serment de deux anciens employés de Boladian affirmant que les accords avaient été modifiés après la signature de Clinton et bien d’autres artistes.
Une fois lesdites informations révélées, le jury a conclu que les déclarations contenues dans le livre de Clinton n’étaient pas susceptibles de poursuites car « elles étaient soit vraies, soit découlaient d’opinions personnelles, soit était non fondées dans une intention de nuire ».