top 10 des rappeurs les mieux payés en 2021
La liste des rappeurs les mieux payés l’année dernière vient d’être publiée. En tête de peloton, Jay-Z et Kanye West, avec des revenus à neuf chiffres.
Jay-Z et Kanye West en tête de peloton
Bien que le hip-hop représente désormais 27,7 % de la consommation de musique aux États-Unis, la richesse de ses membres ne provient pourtant pas exclusivement des ventes de leurs albums, mais plutôt à la diversification de leurs portefeuilles. Les rappeurs sont devenus aussi de gros investisseurs dans le business du divertissement et de la mode.
Lorsque Jay-Z et Kanye West ont lancé leur album classique Watch the Throne en 2011, ils ont accumulé des revenus qui, pour l’époque, touchaient les sommets. Jay-Z avait encaissé 37 millions de dollars, en tête de la liste Forbes des « Hip-Hop Cash Kings », pendant que Kanye récoltait 16 millions de dollars. Une décennie plus tard, les revenus des deux artistes ont plus que décuplé.
Révélée par Zack O’Malley Greenburg, son créateur de longue date, la liste 2021 des « Hip-Hop Cash Kings », placent Jay-Z et Kanye West en tête de peloton avec des revenus à neuf chiffres.
Ainsi, Jay-Z se hisse au sommet de la liste hip-hop 2021 avec un total record de 470 millions de dollars après la vente des tranches d’un million de dollars de son service de streaming Tidal et du champagne Armand de Brignac. Depuis, la valeur nette de Jay-Z a grimpé à 1,5 milliard de dollars.
Ye, deuxième de la liste, a empoché 250 millions de dollars, presque entièrement tirés de son empire de chaussures Yeezy.
Mis à part les rockers qui ont vendu leurs catalogues l’année dernière (et ont rempli le classement général des musiciens les mieux payés), Jay-Z et Kanye sont les musiciens les mieux payés de tous les genres.
2021, une année faste pour le hip-hop
Le hip-hop ayant été victime de racisme systémique depuis ses débuts, les artistes n’ont historiquement pas pu compter sur des spectacles en direct ou de gros chèques d’entreprise comme leurs pairs d’autres genres de l’industrie. Néanmoins, ils sont aujourd’hui parmi les mieux équipés pour trouver des voies de profit même pendant les perturbations de la Covid-19.
L’année 2021 a été particulièrement une année impressionnante pour le hip-hop. Les dix principaux acteurs ont encaissé plus d’un milliard de dollars, soit près du double de leurs avoirs d’avant la pandémie en 2019.
« Les choses sont devenues plus grandes et meilleures – Dieu est grand », a déclaré DJ Khaled, qui se classe n ° 7 avec 35 millions de dollars. « Nous sommes les plus grands, tu le sais. »
Des partenariats juteux
Wiz Khalifa, 5e avec 45 millions de dollars de revenus.
Bien que le hip-hop représente désormais 27,7 % de la consommation de musique aux États-Unis – plus que tout autre genre -, selon MRC Data, et à peu près égal au rock et à la country combinés – ses acteurs les mieux payés réussissent en raison de leurs portefeuilles diversifiés. « Le hip-hop a et sera toujours à la base des tendances », déclare Kim Kaupe, fondatrice de l’agence de création Bright Ideas Only. « Les marques réalisent qu’elles ne peuvent plus rester les bras croisés et tester ce qui « pourrait » fonctionner. Ils doivent être dans le mélange de tests de partenariats et de tendances avant d’avoir les données pour les étayer. »
Cela signifie faire équipe avec de nombreux noms de cette liste, et pas seulement avec Jay-Z et Kanye. P. Diddy a encaissé des paiements plus massifs de Diageo pour sa ligne de vodka Ciroc tandis que DJ Khaled a rempli ses coffres avec des partenariats impliquant des entreprises tels Pandora et Dolce & Gabbana.
Tech N9ne a fait son nid grâce à un accord de catalogue numérique inédit qui a ajouté huit chiffres à sa fortune. Wiz Khalifa a profité de la révolution du cannabis avec sa Khalifa Kush (et a reçu un gros coup de pouce en vendant discrètement une partie de ses publications en avril).
Certains se sont assis et ont collecté des chèques dans des catalogues en plein essor, comme Eminem et le co-fondateur de Cash Money, Birdman. Travis Scott, avant la tragédie du festival Astroworld, avait déjà accumulé une fortune provenant de son empire Cactus Jack et des différents partenariats avec la marque.
« Le hip-hop a toujours défini la culture. La culture façonne les habitudes de consommation dans le monde. Les marques ont besoin de culture pour survivre ».
Une disparité hommes-femmes
Malgré tout, le hip-hop, comme d’autres genres, marque une différence nette de revenus entre les sexes.
Doja Cat, la seule femme de la liste
Doja Cat est la seule artiste féminine du top 10 grâce à une présence internationale florissante et à des partenariats avec des marques allant de Pepsi à CandyCrush.
« Doja s’exprime sans vergogne et le monde l’aime pour cela », déclare Adriana Arce, vice-présidente de la société de gestion d’artistes Rebel. « Le hip-hop a toujours défini la culture. La culture façonne les habitudes de consommation dans le monde. Les marques ont besoin de culture pour survivre ».
Et même si la fortune de la prochaine génération de hip-hop augmente au milieu de ces accords et du boom continu du streaming, il est plus important que jamais de regarder ce classement. Compte tenu du chemin parcouru par Jay-Z et Kanye au cours de la dernière décennie, imaginez les sommets financiers qu’ils atteindront dans dix ans.
La liste des plus gros revenus du hip-hop en 2021 :
- Jay-Z (470 millions de dollars)
- Kanye West (250 millions de dollars)
- Diddy (75 millions de dollars)
- Drake (50 millions de dollars)
- Wiz Khalifa (45 millions de dollars)
- Travis Scott (38 millions de dollars)
- DJ Khaled (35 millions de dollars)
- Eminem (28 millions de dollars)
- J. Cole (27 millions de dollars)
- Birdman (25 millions de dollars)
- Doja Cat (25 millions de dollars)
- Tech N9ne (25 millions de dollars)
*Méthodologie : La liste des artistes les mieux payés de Hip-Hop mesure le revenu avant impôt pour l’année civile 2021 avant de déduire les frais d’agents, de managers, d’avocats et les frais de subsistance. Les estimations sont générées à l’aide des chiffres de MRC Data, Pollstar et d’autres bases de données, ainsi qu’en interrogeant les gestionnaires et certains des artistes eux-mêmes.
Source : Vibe
