La magie Johnson débarque ce soir sur Appl TV
La série documentaire They Call Me Magic nous emmène dans un voyage qui commence par l’ascension de Magic Johnson en tant que star du basket-ball depuis le Michigan jusqu’à sa conversion en homme d’affaires impliqué dans la communauté.
Earving « Magic » Johnson
C’est une histoire pas comme les autres, qui sera racontée à partir de ce soir avec la sortie mondiale du docu série en quatre parties, They Call Me Magic.
« Je voulais remonter jusqu’au bout de mon voyage qui a commencé à Lansing, dans le Michigan, en m’assurant que mes parents étaient de la partie », explique Magic Johnson. « Mes frères et sœurs, des gens avec qui j’ai grandi et joué au lycée : Dale Beard, Kenny Turner, Greg Kelser à Michigan State, tous mes amis d’enfance sont dedans. Quand je pense à gagner un championnat d’État à Lansing, à remporter un championnat national à Michigan State… puis à venir aux Los Angeles Lakers et enfin, les vrais Showtime Lakers parlent de Showtime et non de l’opinion de quelqu’un, mais des vrais Lakers : Kareem [Abdul-Jabbar], James Worthy, Byron Scott, Michael Cooper, Pat Riley, Jerry West. C’était incroyable de parler de la façon dont nous sommes arrivés et avons remporté cinq championnats ; comment nous nous sommes réunis et sommes allés à la finale de la NBA neuf fois en 12 ans. »
Dans cette série documentaire en quatre parties, on apprend que le surnom de « Magic » a été donné par un journaliste sportif en raison de ses talents de basketteur alors qu’il jouait au lycée Everett à Lansing, dans le Michigan. « J’ai été chargé de couvrir le premier match d’Earvin », explique Fred Stabley Jr., le journaliste sportif de Lansing qui a donné à Johnson le surnom de « Magic ». « Il a fait des choses que je n’avais jamais vues sur un terrain de basket auparavant. »
« Les joueurs de cette de taille n’avaient généralement pas la vision du terrain ou les compétences de maniement du ballon que Johnson possédait. Au fil du temps, nous avons tous réalisé que « Magic » était non seulement une référence appropriée pour son jeu, mais aussi pour le voyage qui a fait de lui une figure plus grande que nature dont l’impact ne connaît pas de frontières », ajoute-t-il.
L’annonce de sa séropositivité a secoué le monde
C’est un séisme auquel l’on a assisté en 1991, lorsque Magic Johnson annonce sa séropositivité lors d’une conférence de presse devant 300 journalistes. Pour rappel, dans ces années, le sida était un sujet nouveau et faisait l’objet de plusieurs rumeurs, car pas trop connu. Qu’un sportif de cette dimension avoue, publiquement, sa situation a secoué le monde entier.
Une autre bombe allait s’ajouter à cette annonce. Non seulement « Magic » a été testé positif au virus du VIH, mais également son fils EJ qui avait indiqué qu’il était gay. Dans une interview à Ebony, Magic explique : « Toutes ces différentes choses ont vraiment touché, changé et façonné ma vie, parce que j’aime la famille. Vous allez voir ça dans cette doc-série, que je suis tout au sujet de ma famille. J’adore être mariée à Cookie. J’aime être un père, un mari et maintenant un grand-père. Tout ce que j’ai dans cette doc-série est ce que je voulais y voir. Vous allez rire, pleurer, réfléchir. Il couvre toutes les émotions, pour tout le monde. »
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Earving Johnson, l’homme d’affaire philanthrope
Comme la plupart des jeunes, Johnson avait des visions de ce à quoi ressemblerait la grandeur. Mais la vie qu’il a vécue s’est avérée plus grandiose que ses rêves les plus fous. « Je n’aurais jamais pensé que cela atteindrait ce niveau de grandeur », a-t-il avoué. « Je voulais juste gagner et jouer le jeu de la bonne façon. Je n’ai jamais pensé être une célébrité ou connu dans le monde entier et faire les choses que j’ai pu faire sur le terrain, mais aussi en dehors du terrain. »
Le travail de Johnson au sein des communautés non blanches d’Amérique, en tant que philanthrope et homme d’affaires, est aussi évoqué : « Je n’aurais jamais pensé que cela arriverait à ce niveau ou arriverait là où je suis aujourd’hui. Je ne pensais pas si grand. »
Source : Ebony