Si Compton est aujourd’hui considéré comme le berceau du gangsta rap avec l’avènement de NWA et un quartier pauvre, il n’en a pas toujours été ainsi. Dans les années 50, c’était un tout autre décor que nous dévoile Little Marvin, le scénariste et créateur de cette œuvre de cette nouvelle tendance du cinéma afro-américain : le black horror.
Images graphiques et bluffantes, couleurs chatoyantes digne du grand Sud pour une ascension qui se transforme en cauchemar pour une famille noire de classe moyenne qui aspire à la liberté, à s’installer où elle le désire. Dans cette histoire qui en dit long sur la psychologie, la peur, l’angoisse de tout un peuple tragiquement et magnifiquement incarné par le couple formé par Ashley Thomas et Deborah Ayorinde. Henry est un père fier, soucieux de donner le meilleur à ses enfants, que la situation va plonger dans une quasi-folie meurtrière et Lucky (Deborah Ayorinde) est magnifique dans son rôle de femme traumatisée par la mort de son fils qu’elle n’a pas pu surmonter. Heureusement pour eux, leur situation sera différente de deux autres familles noires qui, elles, n’ont pu surmonter la pression hostile de leurs voisins… et d’un mystérieux homme au chapeau.
« J’ai commencé à l’écrire pendant un été où, chaque jour, je me réveillais et regardais mes médias sociaux. Je voyais la même chose tous les matins : des images de téléphones portables montrant des Noirs terrorisés d’une manière ou d’une autre, menacés par la police ou surveillés par des voisins ou des étrangers. Cela avait un réel effet sur moi, sur mon état émotionnel et psychologique, et m’a fait beaucoup réfléchir à mes propres expériences avec ce regard », raconte Little Marvin au magazine Essence.
« Le fait d’être observée de cette manière, que ce soit dans les magasins ou d’être suivie lorsque je suis dans le « mauvais » quartier, m’a fait réfléchir à l’histoire de ce regard, qui remonte à la fondation de ce pays. Je voulais vraiment explorer cette terreur et sa raison d’être, ainsi que le rêve américain, auquel beaucoup d’entre nous réfléchissent actuellement, qu’il s’agisse de Noirs, d’immigrés ou d’autres personnes. Je pense que nous réfléchissons tous à ce qu’est ce pays, ce qu’il représente, ce qu’il veut être, où il veut aller. »,
Them, dont la production exécutive a été confiée à la scénariste Lena Waithe, lauréate d’un Emmy Award, suit la famille Emory dans sa lutte contre les forces réelles et surnaturelles qui s’opposent à elle dans un quartier entièrement blanc des années 1950. La famille Emory qui a quitté la Caroline du Nord pour un quartier résidentiel de la Californie verra son rêve se transformer en cauchemar par le harcèlement d’une population blanche qui tient à marquer son territoire et refuse que les Noirs viennent souiller leur environnement.
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