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Le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, Prix Goncourt 2021 pour son roman « La plus secrète mémoire des hommes »

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La Rédaction.

 

Pour son quatrième roman, le Sénégalais de 31 ans, Mohamed Mbougar Sarr, favori des pronostics a été couronné du prix le plus convoité des distinctions littéraires françaises ce mercredi 3 novembre, parmi un parterre de célébrités de la littérature gauloise. « La Plus Secrète Mémoire des hommes », cité pour tous les grands prix d’automne, est le fruit d’une collaboration entre deux maisons d’édition : la Française  Philippe Rey et la Sénégalaise Jimsaan. 

 

 

Une carrière fulgurante

La plus secrète des mémoiresMohamed Mbougar Sarr  entre ainsi à double titres dans l’histoire du Prix Goncourt. L’auteur sénégalais né en 1990 à Diourbel, au Sénégal, est devenu le premier auteur d’Afrique subsaharienne à être couronné et il est aussi le plus jeune lauréat du prestigieux prix littéraire depuis Patrick Grainville, primé à 29 ans en 1976.

Issu d’une classe préparatoire littéraire à Compiègne, puis de la prestigieuse Ecole des hautes études en sciences sociales, où il a entamé une thèse sur Léopold Sedar Senghor. A 24 ans, il publie son premier roman, Terre Ceinte, chez la fière maison d’édition panafricaine Présence africaine. Trois ans plus tard, il sort Silence du cœur, puis De purs hommes, en 2018 chez Philippe Rey.

Une véritable prouesse réalisée par le jeune écrivain Mohamed Mbougar Sarr, car étaient en lice pour cette distinction, Christine Angot pour Le Voyage dans l’Est (Flammarion), Sorj Chaladon pour Enfant de salaud (Grasset) et Louis-Philippe Dalembert pour Milwaukee Blues (Sabine Wespieser Editeur). La Plus Secrète Mémoire des hommes est un roman politique qui évoque le climat colonialiste dans la France des années 1930 ou les révoltes dans le Dakar contemporain. Il évoque également  le cercle d’écrivains ou d’aspirants auteurs africains qui vivent dans « le ghetto » parisien. Et surtout le rêve, nourri par nombre d’écrivains du continent, de reconnaissance du milieu littéraire français. C’est à la fois « notre honte, mais c’est aussi notre gloire fantasmée ; notre servitude, et l’illusion empoisonnée de notre élévation symbolique », avoue l’auteur.

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