« Share the Mic UK » est une initiative d’envergure : des célébrités blanches remettent leurs comptes d’Instagram à des femmes noires à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs au Royaume-Uni. « Avec une audience combinée Instagram de plus de 175 millions de personnes, plus de 70 femmes accomplies unissent leurs forces demain pour magnifier le travail, la vie et les réalisations des femmes noires.
Quelle meilleure façon de lancer le Mois de l’histoire des Noirs en Grande-Bretagne », indique la campagne
Ainsi l’auteure Bernardine Evaristo, lauréate du Booker Prize, reprendra le compte de Christiane Amanpour, présentatrice internationale en chef de CNN, tandis que la présentatrice June Sarpong s’occupera des 28,7 millions de followers de la chanteuse et créatrice de mode Victoria Beckham.
L’universitaire et auteure Emma Dabiri s’associe à l’actrice et entrepreneure Gwyneth Paltrow, tandis que Kenya Hunt, directeur de la mode du magazine britannique Grazia, reprendra le compte du mannequin et styliste Alexa Chung.
« Les voix des femmes noires sont passées inaperçues ainsi que leurs incroyables travaux et leur grand succès pour beaucoup », lit-on dans un post du compte-rendu de la campagne. « Il faut que cela change. Nous voulons magnifier les femmes noires et leurs expériences ».
L’initiative – qui utilise les hashtags #ShareTheMicUK et #ShareTheMicNow – fait suite au succès de la campagne américaine Share the Mic Now du mois de juin. Elle est organisée par Vanessa Kingori, directrice de publication du magazine British Vogue, et Stephanie Phair, cadre de la marque de mode Farfetch et présidente du British Fashion Council. « Jamais de ma vie je n’ai eu et n’ai été témoin de discussions plus significatives et plus honnêtes sur la disparité raciale », a déclaré Vanessa Kingori dans un post d’Instagram. « Cela ne doit être que le début ».
Les disparités raciales ont été mises en évidence cette année suite au décès de George Floyd en mai, qui a déclenché des protestations mondiales et a conduit de nombreux pays – et entreprises – à réévaluer leur relation avec la race.
En 2015, Londres comptait 44 % de Black British sur plus de 8,6 millions d’habitants, soit la population la plus élevée de la ville depuis 1939, contre seulement 28,9 % en 2001. Une explosion des Black British et donc une implication plus importante dans la production de richesse. Le terme Black British qui s’est développé dans les années 1950, faisant référence aux Noirs antillais des anciennes colonies britanniques des Caraïbes se fond dans la « Windrush Generation ». Qui fait partie de cette « Génération Windrush » ? Un enfant d’un parent citoyen du Commonwealth, né ou arrivé au Royaume-Uni avant l’âge de 18 ans, et dont le parent s’est installé avant le 1er janvier 1973. Ce dernier qui a le droit de séjour ou qui est devenu citoyen britannique s’inscrit dans cette génération… En effet, entre 1948 et 1970, selon la BBC, près d’un demi-million de personnes ont quitté les Caraïbes pour la Grande-Bretagne qui, en 1948, a été confrontée à une grave pénurie de main-d’œuvre au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ce sont ces immigrants qui ont été plus tard appelés « la génération Windrush ».
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