Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, nous écrivions dans blacknewsmagazine il y a quelques années : « C’est le « gentil » de la bande. Avec sa tête et son sourire de jeune premier, Shaggy fait craquer les minettes. Défenseur du dancehall pur – même s’il est reconnaissant à Shabba « d’avoir permis à d’autres comme lui d’accéder au grand public » -, il va à l’encontre des idées toutes faites qui prétendent qu’il faut absolument fusionner le dancehall avec le R&B ou le rap pour percer aux Etats-Unis.
« Je suis le seul à être resté au sommet des charts américains pendant plusieurs semaines et à la même place. Même Shabba n’a pas eu ce privilège ». disait Shaggy
« Moi, je fais du pur dancehall et j’ai du succès. Je suis le seul à être resté au sommet des charts américains pendant plusieurs semaines et à la même place. Même Shabba n’a pas eu ce privilège ». Shaggy, né en Jamaïque, vit depuis quelques années aux Etats-Unis. « Mais je vais tous les ans en Jamaïque », rassure-t-il. « J’ai eu à jouer pour les Gi’s pendant la guerre du golf, simplement parce que je n’avais pas le choix : j’ai été enrôlé. Tu sais, dans l’armée, on ne te demande pas ton avis, mais je suis contre toute forme de guerre. Mon but est d’amuser les gens, pas de leur parler de trucs politiques ou sociaux. » Lucide, Shaggy sait qu’il est là pour, peut-être faire ce qu’il aime, mais surtout faire du fric : « C’est simple, si Virgin a décidé d’investir sur moi, c’est parce qu’elle pense qu’elle pourra retomber sur ses pieds. Et c’est normal. Si je ne vends pas assez… » On ne peut plus précis. Son album est déjà précédé par le hit-single « Oh Carolina ».
Il y a vingt ans, Shaggy a sorti « Hot Shot » avec ses quatres singles à succès « It Wasn’t Me« , « Ange »l, « Luv Me« , Luv Me« et « Dance & Shout / Hope« . et a donné le coup d’envoi d’une révolution : l’album de dancehall s’est retrouvé deux fois en tête du classement du Billboard Hot 100, puis « It Wasn’t Me » a atteint la première place du classement des singles britanniques ; au début des années 2000, on pouvait entendre son groove sexy et contagieux partout. « C’était en pop, en crossover, en urbain », dit-il. « Ça a tout cassé ».
Pour célébrer l’évolution du dancehall, et la sienne propre, depuis cette étape, Shaggy a remis cet album au goût du jour. Hot Shot 2020 mélange des refontes de titres phares (« It Wasn’t Me », « Angel ») et de titres plus anciens (« Boombastic ») avec quatre nouvelles chansons. Pour boucler le tout, il a ajouté sa collaboration avec son ami Sting 44/876, Grammy du meilleur album reggae en 2019 – à la liste des chanteurs.
Au début du printemps, Shaggy était revenu à New York après une tournée britannique lorsque la Jamaïque, où vit sa famille, a fermé ses frontières. Après huit semaines enfermé à Valley Stream, L.I., il se languissait de rentrer chez lui, en Jamaïque dont il dit : « Je suis de chez moi, mec », dit-il en riant. « Tous les Jamaïcains pensent qu’ils sont des superstars. Donc ils ne s’extasieront jamais sur personne », a déclaré Shaggy au New York Times à qui il a parlé des 10 choses immanquables de son île.
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