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Le Femua, vitrine de réussites économiques

Un reportage d’Hortense Assaga, Sidiki Kaba, Marina Konan

Le Femua, Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo n’est pas que musical. Il suffit d’arpenter les sites du Femua à l’INJS de Marcory ou à Anoumabo pour constater que le festival draine du monde.

Le Femua, un espace économique

En plus des milliers de festivaliers qui se pressent durant les cinq jours que durent l’évènement, il y a aussi des marchands qui tirent leur épingle du jeu. Ils sont jeunes, dynamiques et entrepreneurs. C’est souvent dans le secteur informel que ces passionnés investissent. Pour le commercial de la marque de t-shirt « J’aime Anoumabo » fondée par Thiam, le déclic est venu quand le groupe Magic System, natif du village éponyme, a sorti son album Envolée Zougloutique comprenant le titre « Anoumabo est joli », devenu un tube. L’histoire est en passe de devenir une success story tellement les vêtements s’arrachent.

Quant à Habiba, elle fait partie des pionnières qui ont su tirer des retombées du Femua. Le festival en est à sa quatorzième édition et cela fait douze ans qu’elle y tient son étal de fruits. Et ça marche ! Toutes ces réussites informelles motivent les organisateurs du Femua à davantage encourager l’esprit d’entreprise de la jeunesse ivoirienne. Le thème du parcours jeunesse de cette édition s’y colle bien, on y a parlé « entrepreneuriat et employabilité des jeunes », afin que ceux-ci ne soient pas tentés par des parcours migratoires incertains.  


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